Il est difficile d’entrer dans la méditation du mystère de l’Assomption.
L’Ecriture est silencieuse sur le devenir de Marie après la Pentecôte.
C’est la Tradition qui, dans le sillage du concile d’Ephèse, désigne Marie comme « Mère de Dieu », et parle de sa « Dormition » (terme consacré chez les Orthodoxes) ou de son « Assomption ».
A travers ce mystère, nous contemplons l’élévation du corps et de l’âme de Marie à la gloire du ciel, grâce particulière que Dieu a donnée à son « humble servante »
L’Assomption est liée au mystère de la maternité divine. Le corps qui avait porté le Fils de Dieu ne pouvait pas connaître la corruption du tombeau. À l’Annonciation, Marie avait accueilli, jusque dans sa chair, une vie autre, une vie qui venait de Dieu, une vie éternelle. Aujourd’hui, dans l’Assomption, c’est l’inverse : c’est Marie qui est accueillie, avec sa chair, dans la vie de Dieu.
Notre Père St Bernard voit dans l’Assomption un « magnifique cadeau de la terre au ciel ». Une fois montée, « Marie va maintenant, du ciel, faire des cadeaux à la terre »
Ecoutez ce qu’il dit: